Échos du passé

Description

1. Le fantôme de l'avare (Saint-Sulpice)

À Saint-Sulpice, par un soir de tempête hivernale, un homme refuse l’hospitalité à un voyageur qui ne peut plus poursuivre sa route en raison des intempéries. Le voyageur meurt de froid devant sa porte et l’homme trouve son cadavre gelé le matin, devant sa demeure. À sa mort, l’homme est condamné à hanter sa maison, la veille du jour de l’an, afin d’y attendre une personne qui aurait besoin de se réfugier lui. Il passe 50 ans à hanter sa maison, à la veille du jour de l’an, jusqu’à ce qu’un homme, un soir de grosse tempête, soit dans la misère et se fasse hébergé par lui. Le sort est alors brisé et le fantôme de l’avare disparaît.

2. Qu'appelle (Fort qu'appelle, Saskatchewan)

Au XVIIIe siècle, en Saskatchewan, un jeune Cri fut engagé comme guide interprète et dut partir dans le Nord-Ouest du pays afin d’en ramener des fourrures. Laissant derrière lui sa promise, le jeune homme jura de revenir à la première lune d’automne pour qu’ils puissent se marier. C’est donc avec le cœur gros qu’il suivit les hommes dans leur dure expédition. Lorsque l’automne arriva et que son canot fut rempli de fourrures, le jeune Cri rebroussa chemin pour enfin rejoindre sa tendre moitié. La veille de son arrivée, rompu de fatigue, il s’endormit non loin de l’embouchure d’un lac. Tout à coup, il fut réveillé par une voix qui l’appelait au milieu de la nuit. « Qui appelle », demanda-t-il sans obtenir de réponse.

Appréhendant le pire, il partit de suite vers son village. Le lendemain, lorsqu’il arriva enfin au village, on lui apprit que, la veille, sa fiancée s’était noyée en tentant d’aller le retrouver. Depuis ce temps, les voyageurs qui empruntent ce lac entendent l’étrange murmure des amants qui s’appellent.

Événements