Dans le nord du Canada, la terre des Indiens abrite le plus grand projet industriel au monde : l’exploitation des sables bitumineux, le nouveau pétrole. Les multinationales produisent aujourd’hui près de deux millions de barils par jour, et cinq millions d’ici 2030. Mais le coût écologique de l’extraction est si exorbitant que les opposants sont contre. La production d’un baril brut d’Alberta est dix fois plus énergivore que celle d’un baril conventionnel. Une pollution qui menace les grands accords internationaux sur les changements climatiques. Sous prétexte que les coûts (14 milliards de dollars) pour faire partie du protocole de Kyoto seraient exorbitants, le Canada a quitté le protocole pour extraire son sable bitumineux.
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